Robot chirurgical
La Clinique Bénigne Joly dispose du robot chirurgical "DA VINCI X"
Cette technologie de pointe est utilisée à la Clinique :
- en chirurgie digestive et de l'obésité
- en chirurgie urologique
- en chirurgie cancérologique
Un veritable pôle d'expertise à la Clinique
Depuis l'acquisition du robot chirurgical en septembre 2013, et de sa nouvelle version X en 2021, l'équipe chirurgicale de la Clinique Mutualiste Bénigne Joly a conduit près de 2500 interventions chirurgicales, notamment sur des patients souffrant d'obésité.
La Clinique s'est d'ailleurs distinguée en 2015 et 2017 dans le magazine "Le Point" en obtenant la 24ème position en chirurgie de l'obésité dans le classement des meilleurs hôpitaux et cliniques de France.
L'un de nos chirurgiens digestifs a rejoint le cercle très restreint des chirurgiens experts en chirurgie robotique. Devenu "Formateur PROCTOR DA VINCI" grâce à son expertise, il forme désormais d'autres chirurgiens à la chirurgie robotique de l'obésité par delà nos frontières
Le robot chirurgical en chiffres
- 1er établissement privé de Bourgogne à s'être équipé d'un robot chirurgical de dernière génération en 2013
- Seul établissement privé de Côte d'Or équipé du dernier robot DA VINCI X, depuis 2021
- 210 robots en France et 1.300 en Europe
- 12 millions de patients traités par les robots DA VINCI dans le monde
- 2 millions d'euros investis par la Mutualité pour son acquisition
- +2.000 actes réalisés à la Clinqiue depuis son acquisition en 2012, et son renouvellement vers le modèle X en 2021
Avec l'acquisition de ce robot, la Mutualité Française Bourguignonne - SSAM poursuit la modernisation des plateaux techniques de ses cliniques pour répondre au mieux aux besoins des patients.
Le cancer de la prostate
Le cancer de la prostate, ou adénocarcinome prostatique, est le premier cancer urologique et la seconde cause de mortalité par cancer chez l’homme. Les campagnes de dépistage par réalisation du dosage du taux sérique de PSA, ont permis son diagnostic à un stade précoce et donc curable.
En cas de cancer localisé à la prostate, différentes options thérapeutiques sont possibles : la surveillance, la radiothérapie externe, la curiethérapie ou la chirurgie. Quand le cancer est découvert à un stade tardif, ou en cas de récidive à distance d’un traitement curateur, des traitements palliatifs seront proposés comme l’hormonothérapie ou la chimiothérapie. Ces traitements prolongent et améliorent la survie.
La chirurgie : la prostatectomie
L’intervention consiste à procéder à l’ablation complète de la prostate et des vésicules séminales. Elle représente le traitement standard pour la prise en charge des cancers de prostate chez l’homme jeune de moins de moins de 70 ans, quand le cancer reste localisé à la prostate. La prostatectomie peut se faire par chirurgie ouverte traditionnelle, par chirurgie laparoscopique conventionnelle ou par chirurgie laparoscopique robot assistée.
Lors de la laparoscopie robot assistée, le chirurgien utilise le robot Da Vinci pour manipuler la caméra et les instruments. Cette assistance robotique permet une meilleure vision du champ opératoire avec une vision en 3 dimensions et des gestes chirurgicaux plus précis par rapport à la laparoscopie conventionnelle, entrainant une amélioration des résultats de la prostatectomie sur le plan fonctionnel.
Le cancer du rein
Le cancer du rein, carcinome à cellules claires du rein dans sa forme typique, représente 1 à 2% des cancers de l’adulte. Il touche en général des hommes entre 50 et 60 ans. Le traitement est en général chirurgical, la néphrectomie totale ou partielle coelioscopique ou robotique.
La néphrectomie correspond à l’ablation chirurgicale totale ou partielle d’un rein. La néphrectomie partielle est proposée à chaque fois qu’elle est techniquement possible. Sa réalisation dépend de la taille de la tumeur. La néphrectomie totale correspond à l’ablation complète du rein,elle est proposée pour les tumeurs trop volumineuses. La chrirugie robotique est particulièrement adaptée à la réalisation de néphréctomie totale ou partielle, permettant un retour à la vie active bien plus rapide.
L’intervention consiste à enlever le rein et l’uretère (conduit qui véhicule l’urine du rein à la vessie). Elle est réalisée quand la tumeur se développe dans les voies excrétrices urinaires, soit dans le rein soit dans l’uretère (carcinome urothélial).
Cancer de la vessie
Il touche surtout les hommes après 50 ans. Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines (hématuries). Le tabac est le principal facteur de risque.
Les traitements dépendent du stade de développement du cancer. Pour les tumeurs superficielles, l’ablation des tumeurs se fait par voie endoscopique (résection endoscopique), plus ou moins associée à des traitements locaux intravésicaux (BCGthérapie ou chimiothérapie intravésicales).
Pour les formes infiltrant le muscle vésical, le traitement se fait par chirurgie ou par radiothérapie.
La cystectomie correspond à l’ablation totale de la vessie et il représente le traitement de référence. Quand la vessie est enlevée en totalité, on peut, soit réaliser une reconstruction vésicale à partir d’intestin permettant de retrouver des mictions par les voies naturelles, soit réaliser une dérivation externe (opération de Bricker).
Retrouvez toutes les informations pratiques sur le site concerné
Centre d'Urologie Dijon en Bourgogne : www.centre-urologie-dijon.com
Le bypass
Le bypass gastrique est une procédure chirurgicale restrictive et malabsorptive utilisée dans le traitement de l'obésité. Les termes de restriction et de malabsorption font respectivement références à la quantité de nourriture que l’estomac peut contenir et à la façon dont la nourriture et les calories sont absorbés dans le sang.
Le bypass gastrique est classiquement réalisé par voie coelioscopique, une chirurgie mini-invasive avec introduction de trocarts. L’originalité de cette technique réside dans le fait qu’aucun organe n’est enlevé. Des agrafes permettent ainsi de séparer l’estomac en deux parties distinctes. La partie haute de l’estomac est directement reliée à la partie moyenne de l’intestin grêle (principe du court-circuit), entrainant alors une moindre quantité d’assimilation des aliments. La seconde partie quant à elle, constituée de la partie de l’estomac ne recevant plus les aliments et de la portion de l’intestin grêle sectionnée (duodénum), assurera le transport des sécrétions digestives du foie et du pancréas vers le gros intestin.
Retrouvez toutes les informations sur le site dédié parcours obésité mutualiste : www.obesite-dijon.fr
Notre établissement est centre labellisé SOFFCO-MM
SOciété Française et Francophone de Chirurgie de l'Obésité et des Maladies Métaboliques